Cruz Zúñiga, Pilar & Cordero Ramos, Nuria (2020).
Madrid: Dykinson.
ISBN: 978-84-1324-809-7.
La traite des personnes ou traite des êtres humains est considérée aujourd’hui comme l’une des opérations illégales les plus lucratives au monde avec le trafic de drogue et la vente d’armes. Il est favorisé par la dynamique générée à la suite du néolibéralisme et la domination patriarcale. Depuis la création du Protocole additionnel à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée, visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants (Protocole relatif à la traite) (2000), signé et ratifié par la plupart des pays – et qui vient compléter la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée – le nombre de victimes n’a cessé de croître et d’augmenter. En 2010 l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC en anglais) estimait qu’il y avait plus de 2,4 millions de victimes de traite dans le monde, principalement dans l’exploitation sexuelle et le travail forcé, mais aussi de traite pour mendicité, mariages forcés, pornographie, trafic d’organes, servitude et des conditions proches de l’esclavage, entre autres formes d’exploitation (UNODC, 2018). Parallèlement, et malgré les limitations, il y a eu une augmentation constante des réglementations, des actions et des mesures prises par les États, les organisations nationales et internationales ainsi que la société civile, pour poursuivre les auteurs de ce crime et pour prendre en charge les personnes en situation de traite.
Jesús Delgado Baena, investigador del grupo, contribuyó con el capítulo «Developpement, migration et traite des etres humains».